Les larmes du crocodile, critique d’une festivalière

Cette découverte du cinéma indonésien contemporain m’a absolument éblouie. Loin des stéréotypes, ce jeune cinéma surgit avec une liberté de ton et une inspiration d’une richesse étonnante.

Enfin Crocodile Tears (Air mata buaya), réalisé par Tumbal Tampubolon provoque un choc sensible et esthétique à la fois tant il remue les zones profondes et troubles de l’inconscient. À travers la description d’une mère et son fils possédant une ferme à crocodiles, c’est l’histoire d’un lien hallucinant et toxique, dans lequel l’amour maternel devient une métaphore dévorante.

Ce premier long métrage de Tumbal Tampubolon a été présenté en première mondiale au Festival international du film à Toronto 2024.

Merci à Bastian Meiresonne qui nous a présenté ce festival. Sa connaissance du cinéma indonésien et son enthousiasme communicatif auront été un grand moment de cette rencontre. Odile Loiret.

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