Première édition du Festival du Cinéma Indonésien à Paris, un événement inédit à découvrir

Si vous êtes à Paris, ne manquez pas cette première édition du festival du film indonésien. Une opportunité pour explorer l’Indonésie autrement !
Pour célébrer les 75 ans de relations diplomatiques entre la France et l’Indonésie, l’association Pasar Malam en collaboration avec l’ambassade d’Indonésie en France ont le plaisir/ de vous inviter à la première édition du Festival du Cinéma Indonésien à Paris. Un rendez-vous inédit du 6 au 7 novembre placé sous le signe de la découverte et du partage culturel.
À cette occasion, quatre films indonésiens, documentaires, fictions et débats seront projetés au Cinéma Club de l’Étoile. Une sélection rare qui mettra en lumière de véritables trésors du cinéma indonésien, encore méconnus du public français.
Une programmation exceptionnelle pour le Festival du Cinéma Indonésien à Paris
Plongez dans la richesse du 7ᵉ art indonésien à travers une sélection de films variés qui reflètent la diversité culturelle et la créativité des réalisateurs contemporains. De Yuni à Garuda Power, en passant par Les larmes du crocodile et les femmes de l’île de Rote, ce festival met en lumière des œuvres puissantes et inspirantes qui témoignent du dynamisme du cinéma indonésien.
Une programmation réalisée avec le consultant Bastian Meiresonne spécialiste reconnu du cinéma asiatique. Bastian est à la fois programmateur, auteur et réalisateur. Il a dirigé notamment le documentaire Garuda Power, consacré au cinéma d’action indonésien, qui sera presenté lors du festival.
Au programme, trois films et un documentaire
Yuni de kamila Andini (2021)
Yuni, réalisé par Kamila Andini, dresse un portrait sensible et universel de l’adolescence à travers l’histoire d’une jeune fille indonésienne tiraillée entre rêves et traditions. Âgée de seize ans, Yuni vit en province avec sa grand-mère, tandis que ses parents travaillent à Jakarta. Élève brillante, elle espère obtenir une bourse pour poursuivre ses études à l’université. Mais selon les coutumes locales, elle est désormais en âge de se marier, et les propositions affluent.
Refuser deux prétendants risquerait de la condamner à rester célibataire, une pression sociale et familiale qui fait vaciller ses ambitions. À travers ce dilemme, le film explore avec finesse la tension entre désir d’émancipation et poids des traditions, entre espoirs personnels et rôles imposés aux femmes.
Kamila Andini signe un récit empreint d’humanité et de douceur, sans juger ni idéaliser ses personnages. La mise en scène sobre et poétique capte avec justesse les émotions de cette adolescence en quête d’identité — entre premiers émois, découverte du corps et confrontation à l’injustice.
Par sa sincérité et sa délicatesse, Yuni devient une ode universelle à la jeunesse, à ses élans, ses contradictions et son courage à rêver malgré tout.
bande annonce https://trigon-film.org/fr/films/yuni/
Les larmes du crocodile de Tumpal Tampubolon (2024)
Les larmes du crocodile de Tumpal Tampubolon explore la complexité de l’amour maternel à travers l’histoire d’une mère cherchant à façonner l’homme parfait en élevant son propre fils — au risque de vouloir le garder pour elle. Inspiré de la métaphore du crocodile qui protège et blesse à la fois, le film illustre la frontière fragile entre tendresse et possession. Visuellement saisissant et psychologiquement troublant, il plonge dans les profondeurs de l’inconscient et des liens familiaux dévoyés. Présenté dans la section Centrepiece du Festival international du film de Toronto, il incarne un cinéma à la fois audacieux et dérangeant.
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Garuda Power : l’esprit de l’intérieur de Bastian Meiresonne (2014)
Ce docu-fiction est l’aboutissement de plusieurs années de recherche consacrées à l’histoire du cinéma d’action indonésien. Il retrace l’évolution d’un genre méconnu mais foisonnant, depuis les premiers films influencés par les arts martiaux chinois dans les années 1930 jusqu’au retentissant succès international de The Raid et The Raid 2. Entre ces deux époques, l’œuvre explore les multiples facettes de cette production : les imitations locales des films de James Bond dans les années 1960, les hommages aux stars comme Bruce Lee et aux super-héros américains des années 1970, puis l’âge d’or du cinéma d’action indonésien durant les années 1980.
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Les femmes de l’ile de Rote de Jeremias Nyangoen (2024)
Sur l’île de Rote, Orpha retarde les funérailles de son mari dans l’attente de sa fille Martha, partie travailler en Malaisie. Le retour de cette dernière plonge la communauté féminine dans une spirale silencieuse de douleur et de fatalité.
Acteur devenu réalisateur, Jeremias Nyangoen rend hommage à la résilience des femmes migrantes indonésiennes, parfois victimes d’abus et de violences à l’étranger, mais accueillies dans la honte plutôt que dans la compassion à leur retour. Tourné dans les somptueux décors naturels d’une Indonésie méconnue, il met en scène des acteurs non professionnels remarquables pour souligner la véracité de son propos.
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le Festival du Cinéma Indonésien à Paris est bien plus qu’un simple rendez-vous cinéphile : c’est une invitation au voyage, une ouverture sur la richesse culturelle et artistique de l’Indonésie. À travers des films sensibles, audacieux et profondément humains, ce festival offre au public parisien une occasion rare de découvrir un cinéma encore trop méconnu, entre modernité et traditions.
Tous les films sont sous-titrés en français.
Entrée gratuite sur réservation par e-mail : afipasarmalam@gmail.com.
Nombre de place limité
